Parcours d’excellence en économie-gestion

Responsable : Pr Marie Hélène Jeanneret-Crettez

Ce parcours commence en S2 et est ouvert sur dossier, prioritairement aux étudiants ayant validé leur L1 avec mention. Il comporte chaque année 2 cours supplémentaires d’économie et deux cours supplémentaires de gestion (qui doivent tous être suivis si l’étudiant s’inscrit dans le parcours) répartis au rythme de 2 cours par semestre. Ce parcours est compatible avec un séjour Erasmus en L3.

Plus d’informations sont accessibles sur la plate-forme Moodle.

Présentation des cours de 2ème année de licence

Équilibre Général et Interaction des marchés

Marie-Hélène Jeanneret-Crettez marie-helene.jeanneret@parisdescartes.fr

Il s’agit dans ce cours d’approfondir des notions qui ont été présentées en 1ère année en microéconomie, en étudiant le modèle d’équilibre général, qui permet de comprendre les mécanismes d’allocation des ressources rares par le marché en considérant tous les marchés simultanément. On peut d’une certaine manière considérer que ce modèle est à la limite de la microéconomie (par les outils qu’il utilise) et de la macroéconomie (puisqu’il s’intéresse à l’ensemble de l’économie). L’étude de l’équilibre général montre que sous certaines hypothèses la concurrence entre individus conduit à une situation efficace sans gaspillage, c’est à dire à une situation optimale. Ce modèle constitue donc un point de repère qui permet ensuite d’étudier les situations “réelles” et de comprendre ce qui implique que, dans la réalité, les situations ne soient pas optimales : bien public, externalités par exemple (qui seront présentées en L3 dans le cours d’économie publique du parcours approfondi). On présentera les principes généraux de l’équilibre général et de l’optimalité au sens de Pareto dans une économie d’échange simplifiée (2 biens 2 consommateurs) puis dans une économie avec production (2 biens, 2 facteurs de production, 2 consommateurs).

Bibliographie : Éléments de microéconomie, Tome 1 : Théorie et applications, Pierre Picard, Montchrestien; Introduction à la micro-économie, HR Varian, De Boeck.

Théorie des jeux

Régis Deloche, regis.deloche@parisdescartes

Constituée par l’ensemble des méthodes mathématiques appropriées à l’étude de la prise de décision par des agents rationnels et intelligents placés dans une situation d’interdépendance, la théorie des jeux a deux volets : les jeux coopératifs et les jeux non coopératifs.
Dans le premier cas, les joueurs peuvent conclure des accords et/ou faire des promesses et/ou menaces exécutoires, les données de base sont les groupes et les problèmes étudiés sont la formation des coalitions et le partage des gains.
Dans le second cas, les joueurs ne peuvent pas prendre des engagements contraignants avant d’agir et l’accent est mis sur leurs stratégies. Dans cette perspective, deux distinctions jouent un rôle clef : statique versus dynamique ; information complète versus information incomplète.

A travers des études de cas, le cours présente aux étudiants, les éléments de base (tels que la valeur de Shapley et l’équilibre de Nash) de ces deux volets de la théorie des jeux. L’objectif est d’apprendre aux étudiants à formaliser et à résoudre des problèmes économiques de décision conjointe, tels que la standardisation, le contrôle dans l’entreprise, la réhabilitation des quartiers anciens, le choix entre les règles et l’action discrétionnaire, l’effet de serre, le partage du pouvoir au sein des conseils d’administration, les problèmes d’appariement… Une référence de base est Nicolas Eber, Théorie des jeux, 2004, Dunod, Topos. Le manuel de référence est Martin J. Osborne and Ariel Rubinstein, A course in game theory, 1994, MIT Press. Ce livre présente les deux volets de la théorie des jeux. On peut le télécharger gratuitement en allant sur le site de Rubinstein :

Communication et reporting RSE

Amel Ben Rouhma amel.ben-rhouma@parisdescartes.fr

Le reporting et la communication des informations jouent un rôle de plus en plus important dans le management et le contrôle des entreprises. Au-delà du reporting financier, les entreprises doivent rendre des comptes sur les externalités environnementales et sociales de leurs activités. Ce reporting est intitulé reporting RSE. L’objectif de ce cours est d’aborder le cadre conceptuel, réglementaire et normatif du reporting RSE ainsi que ces déterminants.

Comportement du consommateur

Sarah Benmoyal-Bouzaglo sarah.benmoyal-bouzaglo@parisdescartes.fr

L’objectif de ce cours est de faire découvrir les différentes étapes du processus de décision du consommateur, de la reconnaissance du besoin à l’abandon du produit après son usage, et de les mettre en lien avec l’opérationnalisation d’une stratégie marketing. Dans ce cours, nous montrerons que des disciplines comme la psychologie et la sociologie apportent un éclairage utile sur le consommateur et ses comportements d’achat. Nous insisterons sur les conséquences opérationnelles que les responsables marketing peuvent tirer de la connaissance du consommateur.

 

Présentation des cours de 3ème année de Licence

Économie Publique

Jérôme Lallement

jerome.lallement@parisdescartes.fr

L’économie publique étudie le rôle économique de l’État. On examine d’abord les raisons et les modalités de l’intervention de l’État dans une économie de marché. Comment sont produits les services collectifs, tels que la police ou la défense nationale, que le marché ne peut pas produire. Quelles sont les possibilités pour l’État d’intervenir en cas d’externalités négatives comme la pollution ? Quels sont les processus de choix collectifs qui peuvent aider l’État à prendre des décisions ? Enfin, comment les activités de l’État sont financées par la fiscalité.

Bibliographie :
BOZION A. et J. GRENET (dir.), Économie des politiques publiques, Paris, La Découverte, 2010. GREFFE X., Economie des politiques publiques, Paris, Dalloz, 1997.
WEBER L., L’Etat, acteur économique, Paris, Economica, 1997.

Économie expérimentale

Régis Deloche

regis.deloche@parisdescartes.fr

L’économie expérimentale est une nouvelle méthode d’investigation en science économique qui consiste à concevoir et à réaliser des expériences au cours desquelles des individus (inter)agissent dans un environnement contrôlé puis à observer et à étudier les faits produits.
 En contrôlant, d’une part, les caractéristiques des agents et, d’autre part, les messages, actions possibles et règles du jeu, l’expérimentateur peut confirmer/réfuter les propositions de la théorie relatives aux choix faits par les agents. Rassemblant des expériences faites tant dans le monde réel grandeur nature de l’économie que dans le monde réel en miniature du laboratoire, l’économie expérimentale aborde trois thèmes – le marché (concurrence, duopole, monopole), la décision individuelle (les différents paradoxes) et la décision conjointe (notamment le jeu de l’ultimatum et les autres anomalies de la vie économique) – et concrétise trois dialogues qui confrontent l’expérimentateur respectivement à son alter ego, au théoricien et au responsable politique.
 A travers des expériences faites en classe, le cours présente aux étudiants les méthodes clefs et les principaux résultats de l’économie expérimentale. L’objectif est d’apprendre aux étudiants, d’une part, à (re)découvrir par eux-mêmes sous un angle nouveau les principaux résultats de la théorie économique et, d’autre part, à construire et à analyser des expériences solides scientifiquement.

Une référence de base est Nicolas Eber et Marc Willinger, L’économie expérimentale, 2005, La découverte, Repères. Le manuel de référence est Theodore C. Bergstrom and John H. Miller, Experiments with Economic Principles, 1997, The McGraw-Hill Companies.

Stratégie de l’entreprise

Laurice Alexandre-Leclair

laurice.alexandre-leclair@parisdescartes.fr

L’objectif de ce cours est d’aider l’étudiant à approfondir ses connaissances de la gestion de l’entreprise notamment en ce qui concerne la définition de sa stratégie en tenant compte de son environnement.

Théories des organisations et comportement organisationnel

Hajer Kéfi

hajer.kefi@parisdescartes.fr

Ce cours vise à proposer une analyse critique d’un ensemble de notions et modèles explicatifs des modes de fonctionnement des organisations, leurs configurations structurelles et les mécanismes de coordination et de contrôle qui y prévalent.

•Les étudiants sont d’abord amenés à développer une connaissance synthétique des principales théories des organisations auxquelles on fait habituellement appel pour comprendre le comportement organisationnel

•Des études de cas sont par la suite proposées pour permettre d’appliquer ces éléments théoriques au diagnostic de situations organisationnelles concrètes.

•Un travail individuel et/ou de groupe impliquant la lecture et la synthèse de travaux (ouvrages et articles de recherche) permettront enfin d’approfondir des notions et modèles plus ciblés.

Plus d’informations sont accessibles sur la plate-forme Moodle

Contact scolarité

Agnès ORTOLI – Parcours d’excellence scolarite.licence.deg@u-paris.fr

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